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ni vrai, ni faux, seulement factuel

ni vrai, ni faux, seulement factuel
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14 avril 2009

HADOPI, quand tu nous tiens...

que faire? comment faire? si ce n'est se défaire... se défaire de tout espoir qu'une voie discordante ne soit entendu pendant le quinquennat d'un président par définition de plus en plus autiste. comment mieux le qualifier?

biensur il peut compter de nombreux partisans à son projet. qui sont-ils? chacun le sait : ceux à qui on offre un espace médiatique conséquent, ceux qui ont réussi, qui réussissent, mais qui doutent leur futur réussite... Internet remet en cause la mécanique de leur success story, qui, bien huilée, s'autogérait. le succés culturel est largement tributaire de l'investissement financier que l'on lui accorde... triste réalité.

Internet, bien qu'il rende l'oeuvre produite gratuite, rend aussi son coup de production bien moins couteux qu'il pourrait l'être avant, mais aussi et surtout son coup de diffusion. L'artiste n'est plus tributaire des grands gouroux de la diffusion, il est le court-circuit. biensur la rente financière est bien moindre, mais combien de créateur peuvent alors espèrer et vivre de leur création, bien entendu dans une moindre mesure que ceux sous traités par les majors. ces derniers ont oublié que tous n'aspire pas à la richesse financière, juste à la liberté de vivre de leur création... la suite avec quelques petite corrections dans peu de temps, la j'ai cours mesdames et mesdames

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14 avril 2009

Peu m'importe

  Je ne suis ni partisan, ni militant, mais comme chacun d’entre nous, j’ai mes idées … malgré cela, bien loin de moi l’idée de détenir la vérité ; cependant ce n’est pas pour autant que j’ai plus tort que celui-ci ou moins raison que celui-là.

Alors je me permets. Je me permets de relater certains faits qui me semblent un minimum inquiétant voire préoccupant. Au risque que mon discours ne soit banalisé comme étant celui d’un opposant au pouvoir, d’un mécontent des résultats électoraux, d’un partisan de gauche… peu m’importe, j’ai juste la simple ambition d’attirer votre regard sur une accumulation d’actes politiques, de faits divers, d’informations, qui indépendamment à l’origine semblent plutôt innocents, mais dont la succession et l’accumulation témoignent d’une certaine dégradation de nos valeurs.

Bien entendu, ce n’est pas un président ou un parti politique qui va changer nos vies… heureusement pour nous. Chacun d’entre nous à dans sa sphère privée ses angoisses, ses anxiétés, ses incertitudes liés à son quotidien, son travail, son entourage qui dépassent de loin les questions que peuvent engendrer les actes de nos gouvernants, ou encore la politique qu’ils mènent. 

Certes, je suis complètement indifférent au fait que mon président et sa première dame, dont la fortune comme chacun sait a été dilapidé par la crise, en déplacement d’Etat au Mexique, se fasse offrir un séjour dans un luxueux cadre par un banquier lié aux narcotrafiquants.

Certes je suis complètement indifférent au fait qu’il faille être obligatoirement encarté UMP pour avoir le droit non seulement d’assister au discours d’Obama, mais en plus et surtout, privilège suprême, de pouvoir franchir tous les barrages de police, et rentrer simplement chez soi dans le centre de Strasbourg. Obama, dont nous sommes pour la plupart des fans indéfectibles, prend plaisir à ne pas faire oublier à notre président qu’il fut un temps en accord avec la politique de Bush. Notre mémoire nous manque.  

Certes je suis complètement indifférent au fait que ma police soit à posteriori exempt de tout reproche quant à ses actes, quelques fussent-ils. Indifférent je le suis aussi à ce que la France deviennent un pays de gardés à vue. Tout comme je suis insensible au fait que la moindre critique déplacée vis-à-vis de la personne de mon président ne soit sujette à une comparution en justice.

Indifférent je le suis à ce que notre représentant suprême s’évertue avec maestria, faut-il le répéter, à se moquer de ses sujets, auxquels il offre avec générosité de la pré-pensée mise en bouillie pour que nous l’avalions d’autant mieux, tel le nouveau né que l’on nourrit avec amour, excepté le fait qu’ici l’amour n’est qu’une insatiable soif de pouvoir, et un sentiment inébranlable de forger le monde à son image. Certes tous cela m’est bien égal, tant que moi, tout cela ne me concerne pas.

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